Arrivés près du lac Inlé, on découvre la vie lacustre.
Le lac est bordé de nombreux marais qui ont été aménagés au cours des siècles par l’homme pour en faire des jardins flottants, des rizières, des canaux, etc.
Petite ambiance de Venise birmane.
Dans les villages flottants, les habitats sont très pauvres, en bambous et en planches de bois mais sur pilotis (en prévision de la mousson).
Et toujours un petit air de chaos ambiant (jusque là, rien d’anormal !).
C’est un visage complètement différent de la Birmanie qu’on découvre.
On se promène en vélo ou en pirogue au milieux de ces marais ou rizières (vertes cette fois !), c’est vraiment très chouette. La végétation au bord du lac est luxuriante de bananiers, cocotiers et papayers notamment.
L’environnement est définitivement exotique et tropical.
Dans la lumière du matin, le lac prends des atours irréels, presque mystiques.
Le lac Inlé est surtout connu pour ses pêcheurs … qui redoublent bizarrement d’activité lorsque notre pirogue approche.
Ils ont inventé ici une technique de rame singulière : ils calent la rame dans le creux de l’épaule, enroulent le pied autour de la rame… et vogue la galère.
Après cette traversée matinale, nous arrivons dans un des villages flottants du lac où il y a le marché aujourd’hui… the-place-to-be, visiblement !
Et on doit presque jouer de la rame pour se trouver un endroit où acoster.
Le marché est fidèle en tous points aux marchés birmans que nous avons vus : riche en sons, couleurs… et en odeurs.
Je dois dire que l’étal de poisson séché à bien failli avoir raison de mon petit-déjeuner, l’odeur étant si forte sous la chaleur (oui parce qu’il fait toujours 35-40 ° ici).
Mais on a quand même fait une pause dans un café local où Olivier et Emilie se sont risqués à un café, maintenant on n’a peur de rien. (Ce qui n’est pas toujours l’avis de nos estomacs !)
Nous sommes ensuite allé visiter Kakku, un site incroyable de 2800 stupas.
Bon, il y avait un peu de route (60km), ça nous a pris dans les 2h30 pour y arriver. Encore, une fois, vu la qualité des routes, on a failli dire adieu à nos déjeuners, mais on a tenu bon.
Notre guide Pao (prononcer Pa-o) qu’on a surnommée chouppette (parce qu’encore une fois, impossible de se rappeler son prénom).
Ici, le guide est obligatoire parce qu’ils ne parlent pas le brahmar (la langue officiel de Birmanie) mais un dialecte local Pao.
(Maintenant qu’on arrive enfin à dire bonjour en brahmar sans provoquer l’hilarité générale !)
Ce qui nous a permi également de voir quelques beaux paysages sur la campagnes environnantes.
Bien, on continue notre périple jusqu’à Hsipaw dans le pays Shan (Nord Est de la Birmanie).
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