La route – plutôt correcte- me réserve les surprises de l’Asie : vaches, voitures en contre sens, scooter avec 5 personnes, etc.
L’arrivée à Agra est chaotique : embouteillage monstre et circulation qui ressemble de moins en moins à quelque chose avec 1 flic qui fait semblant de mettre de l’ordre dans ce bordel.
Là, au milieu d’une forêt tropicale apparaît au loin celui qu’on est tous venu voir : Le Taj Mahal.
Une vision incroyable. J’y suis !
A pied, on passe par une magnifique porte en grès rouge pour finir sur une esplanade ceinturée de murailles.
On quitte l’esplanade par une énorme porte en marbre blanc et en grès rouge et là, là, devant mes yeux, je n’en reviens pas, il se tient à portée de main : le Taj Mahal !
En vrai ! Grandeur nature ! Dans toute sa perfection : la symétrie des lignes, la pureté du marbre blanc, la volupté de ses coupoles.
Ce n’est qu’enchantement et je suis ému presqu’aux larmes du choc de cette rencontre. Pour moi, ce monument a toujours été le symbole absolu de l’Orient ! Et je le voie, je le rencontre enfin!
C’est au-delà de ce que j’avais imaginé. Et ces mots n’arriveront pas à rendre compte de mon émotion.
Wouaou !
Bon, le souci, c’est que je ne suis pas vraiment le seul à penser ça, et à la louche, on doit être 10 000 personnes…
Ca gâche un peu quand même.
Mais qu’est-ce que c’est beau !
Etre seul en voyage présente bien-sûr des inconvénients, mais on rencontre facilement d’autres personnes. J’ai donc passé ma dernière soirée ici, face au Taj, avec une américaine de Floride à boire du Rhum… Visiblement très coutumière du rhum (et de la vodka, Patsy Stone sort de ce corps !!!). Lorsque je lui ai proposé mon produit anti-moustique, elle m’a répondu, laconique : « pas besoin, le dernier moustique à m’avoir piquée est parti en cure de désintox. »
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