A Jaipur, après 2 h de retard de mon vol (sur un vol de 35 min…), j’arrive enfin en début de soirée à mon hôtel, splendide, genre palais oriental. J’ai vraiment l’impression d’être un nabab ! Je découvre que c’est vraiment le Palais du dernier Maharaja… Ceci explique donc cela. (J’ose pas mettre de photos, ce serait indécent ! Bon allez, juste une, assez soft !)
Le lendemain on commence les réunions clients… C’est pas triste non plus. L’heure n’est pas l’heure et parfois une réunion prévue est simplement annulée mais vite remplacée par une autre improvisée mais pas dans le même bâtiment ni avec le même client… L’Asie dans toute sa désorganisation.
L’après-midi est consacrée à la visite (rapide) de Jaipur. C’est une ville parsemée de palais de maharajas et de forts. La vieille ville est entièrement ceinte de murailles et est toute rose.
L’ensemble est saisissant, c’est vraiment beau.
Il s’en dégage une atmosphère particulière parce que nous sommes au portes du désert. (D’ailleurs, il commence à faire vraiment chaud!)
Dans la circulation chaotique habituelle s’ajoute maintenant des dromadaires et des éléphants (pour les touristes!).
Comme votre dévoué globetrotteur aime se mettre en situation, j’ai testé pour vous la visite… à dos d’éléphant (sans tourista – comprenne qui peut 🙂 Alors c’est assez lent ces pachydermes mais ça en impose. Ce qui m’a le plus impressionné c’est la force immédiate qui se dégage d’eux. Savez-vous que rien qu’en Inde, tous les ans, 330 personnes trouvent la mort, tués par des éléphants… Ca calme, hein ! En comparaison, la centaine de mort due aux requins dans tous les océans du monde réunis est ridicule !
Mon éléphante – parce que c’était une madame – détestait les chiens. Et, ils avaient intérêt à déguerpir d’ailleurs, parce qu’assez vite, elle en aurait fait une crêpe de toutou. Après le hot-dog, on aurait eu un naam-dog ou chapati-dog (on reste en Inde quand même ! ).
Il faut avoir plongé son regard dans les yeux d’un éléphant, c’est bouleversant tout ce que j’y ai ressenti. A la fois le regard était vraiment habité, et j’ai eu l’impression d’être complètement analysé par l’éléphant. J’ai senti également une profonde émotion mais que je ne saurais qualifier. Qui de l’homme ou de l’animal regardait vraiment l’autre?
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