Après la région de Marsala, nous partons vers Palerme.
À partir de là, s’ouvre la côte de la mer Tyrrhénienne, beaucoup plus accidentée que la côte de la mer Méditerranée, au sud de l’île.
Et de fait, Palerme s’étend entre mer et montagne, dans un site magnifique.
Arriver et rouler dans Palerme a quelque chose d’un peu stressant, même pour les parisiens que nous sommes. Chacun s’y croit prioritaire, malgré les céder-le-passage ou les stops. Palerme étant la plus grosse agglomération de Sicile, avec plus de 600 0000 habitants, ça fait beaucoup de monde qui se croit prioritaire…
Mais Palerme fait partie de ces villes qui vous touchent instantanément. Impossible de rester insensible à tant de beautés éparpillées ainsi, mal entretenues, voire en décrépitude. On est à la fois touché par la beauté et attristé par le manque d’entretien.
Eglise La Martorana
Lorsqu’on entre dans cette église orthodoxe, on est instantanément ébahi devant les mosaïques de l’époque byzantine (XIIe siècle) parce qu’effectivement Palerme a été une ville de l’empire romain d’Orient (dont la capitale était Byzance).
Dans la lumière matinale, le chœur semble reluire de mille joyaux. C’est somptueux.
C’est en quelque sorte une micro basilique Saint-Marc.
Nous pouvons notamment observer le seul portrait du roi normand de Sicile, Robert II.
Chiesa capitolare di san Cataldo
Changement complet de style pour cette église beaucoup plus austère mais pas moins belle, voisine de la Martorana.
Les grands monuments de la capitale
Comme toute capitale, Palerme possède évidemment des monuments tels que la place royale, la porte majestueuse ou une énorme Cathédrale (dont l’intérieur est fort décevant par ailleurs).
Il y a quand même des endroits qui sont parfaitement entretenus.
Les rues, la vie.
Mais surtout, Palerme se happe, se perçoit, s’apprécie par une promenade dans ses rues, pleines de vie, de beautés simples.
Flâner sans objectif, sans direction, juste pour se perdre au gré des découvertes.
Les catacombes des Capucins
Olivier eut l’idée, saugrenue, d’aller visiter les catacombes des capucins. En effet dans ce monastère, il y avait une longue tradition d’embaumement des moines et pères . Et les membres des classes sociales les plus aisées pouvaient également se faire embaumer dans ledit monastère. Le dernier embaument date de 1920… pas si loin quand même.
Visite macabre d’un endroit où tant de personnes ont cru nécessaire de garder une trace physique de leurs passages sur terre. Drôle d’idée… Mais je trouve toujours un peu indécent de transformer un lieu de sépulture en attraction touristique, à Palerme ou ailleurs.
Vous dire que ça m’a fait flipper est peu de le dire. C’est le genre d’endroit où dans votre pire cauchemar vous ne voudriez pas être enfermé une nuit…
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Merci pour la petite note Halloween avec « Ma nuit dans les Catacombes des Capucins ».
En même temps, si ça se trouve, ils sont de bonne (dé)composition.
merci pour ces belles photos bisous a vous deux
Très belles photos de l’église orthodoxe et particulièrement des mosaïques byzantines; des splendeurs !
Effectivement les bâtiments que l’on peut voir sur les photos ne semblent pas refléter une grande volonté d’entretenir.
dommage!!!
Bises à tous les deux de nous deux.
Merci pour toutes ces magnifiques photos.
Tu as bien analysé les impressions que nous avons nous-même ressenties à Palerme, avec ce mélange de beauté et de décrépitude, qui doit te faire un peu penser à La Havane je suppose.
Pour nous c’était vraiment une façon de voyager en pensée car nous avons visité presque tous ces sites, à l’exception de Mazara del Vallo et Trapani.
Je t’enverrai des photos du premier voyage que j’ai fait en Sicile, …en 1960!!
Pour un peu je pourrais figurer dans les catacombes des Capucins!!
Flippant les catacombes !!!