Après Palerme, nous continuons à longer la côte de la mer Thyrénienne, entre plages et montagnes. Vraiment très beau.
Nous choisissons un endroit un peu enfoncé dans les terres pour faire une halte salutaire
Caccamo ou la forteresse normande
Monter jusqu’à Caccamo nous fait grimper une montagne qui a chaque virage se révèle plus magnifique.
La forteresse normande, accroché à son éperon rocheux se détache de loin et nous laisse entrevoir une visite bien loin des standards méditerranéens., même si la mer n’est jamais bien loin en Sicile.
Et pour cause, cette forteresse du XIIe siècle a été construit sous les normands pour défendre le passage du col.
Le village ratatinée autour de la forteresse ne semble pas vraiment avoir changé depuis 8 siècles, si ce n’est le bruit des voitures qu’on peut entendre parfois.
Cefalù, la vision idyllique
Après Caccamo, on trace littéralement vers Cefalù avec une idée assez précise de ce qu’on y fera : un bain dans cette mer qui nous tend les bras depuis trop de temps.
Lorsqu’enfin se dévoile la cité, nous sentons que nous atteignons notre but : une magnifique petite ville du bord de mer.
Ainsi, à peine arrivés qu’on se cherche un coin tranquille pour faire un petit plongeon. Et force est de constater qu’avec un châleure de 27°C, la baignade fût bienvenue.
Mais évidemment Cefalù ne peut se résumer à une bourgade où se baigner, fut-ce la baignade très agréable.
Ce village coincé contre son rocher est romantique en diable et ne demande qu’à être découvert… au calme d’un mois d’octobre, parce que je n’ose pas imaginer le cohue que cela doit être durant les mois d’été.
Nous nous promenons donc à loisir pour découvrir les ruelles et la Cathédrale (classée au Patrimoine de l’Humanité) dont le choeur byzantin est splendide.
Mais, c’est peut-être au moment de l’heure bleue que le front de mer révèle son caractère d’ancien port de pêcheur, rappelant en cela Bonifaccio, qui donne envie de lézarder dans ce village pendant plusieurs jours (si seulement…).
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