Habemus Pasta, impressions romaines

Rome est une ville qui immédiatement vous saisit.
Que vous aimiez – ce qui est mon cas – ou que vous n’aimiez pas, elle vous emporte dans un tourbillon d’émotions.
J’ai même approfondi mon vocabulaire pour décrire le beau, le magnifique, le splendide.
Deuxième visite pour moi, les yeux toujours autant émerveillés.

D’abord, la première impression générale est d’être dans un musée archéologique à ciel ouvert.  Il me semble impossible de ne pas voir de ruines à Rome, même avec la meilleure volonté du monde. C’est simple, il y en a presque partout.
Et pas des moindres. Entre le Colisée, les forums, les arcs de triomphe, on s’imagine vite aux temps des Romains… Les Anciens.

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Avec un gros coup de coeur pour les thermes de Caracallas qui sont, simplement, le plus grand centre thermal construit dans l’Antiquité.

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Devant toutes ces ruines, on comprend vite qu’on est ici dans le berceau de la civilisation occidentale, gardienne de nos racines et centre culturel de notre monde. Pas moins que ça. N’est-elle pas la Ville Éternelle.
Donc c’est du sérieux comme visite. Mais en même temps, on se sent un peu à la maison, ou de plutôt alla Casa.

Ensuite, on est immédiatement surpris par la douceur de vivre, la dolce vita italienne. Rome a beau être la capitale, elle n’en reste pas moins une ville à taille humaine où flâner dans les ruelles, se poser pour un capuccino en terrasse, faire un peu de shopping ou visiter une ruine est très, très agréable.
En dehors des touristes, on n’est peu bousculé dans les rues et la vie coule doucement, tout doucement.

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Bien sûr, il y a l’agitation toute italienne, les vespas qui se faufilent, la circulation un rien anarchique, les mammas aux fenêtres ou au marché en train d’alpaguer le chaland, les ragazzi (les garçons) draguant les ragazze (les filles) autour d’une fontaine, les messieurs qui donnent de la voix au café et les Fiats 500 qui pétaradent en essayant de tracer leur chemin. Bref un joyeux mélange un brin chaotique mais tellement vivant.
Finalement, c’est peut-être là que se niche la Ville Eternelle, garante d’une tradition millénaire énorme et qui pourtant se redéfinit à chaque génération,  dans chaque café, chaque rue, chaque marché.
Le peuple romain donne vie à ce décors de théâtre somptueux qui serait certainement trop pesant sans la gaieté naturelle de ses habitants.

Évidemment, lorsqu’on visite Rome on pense Colisée, Forum, Vatican, fontaine de Trévi, Saint-Pierre, Panthéon. Tous atteignent – à juste titre – le firmament du tourisme mondiale.

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Mais la Ville Éternelle ne se résume pas à ces quelques stars, bien au contraire.
Il faudra sortir un peu de cette autoroute à touristes pour s’ouvrir une authentique parenthèse romaine et découvrir les plus incroyables trésors dans des églises inconnues.

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Une promenade sur les quais aménagés le long du Tibre vous emmènera loin de brouhaha de la ville.

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La petite île tibérine vous donnera l’impression d’entrer dans un village toscan…

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… alors que le quartier du Tastevere, bien que touristique, recèle quelques endroits encore authentiques où on vous accueille avec un « ciao » et non un « hello » dans les bars ou trattorias. Même les petites ruelles du centre comptent nombres d’endroits tranquilles où siroter un spritz devient un pur moment de bonheur.

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Au hasard des promenades, on gravit les collines et on découvre alors des points de vues parfois époustouflants où la beauté évidente de la ville m’a beaucoup ému.

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Difficile de ne pas considérer Rome comme une des plus belles villes du monde, lorsqu’on sait qu’il existe des dizaines d’endroits somptueux comme ceux-ci.

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Côté gastronomie c’est pareil, il faudra sortir du centre historique si on veut avoir une chance de goûter la délicieuse gastronomie populaire romaine. Cacio e Pepe, Amatricciana ou encore Carbonara sont au sommet de la pasta mondiale et viennent toutes d’ici.

Mes impressions en partant
J’y suis allé durant le week-end de Pâques et, à moins de vouloir voir le bonhomme en blanc du haut de son balcon bénir le monde (urbi et orbi), je vous déconseille franchement ce choix : des gens, des gens, des gens !

Par contre le mois d’avril est un bon choix, ni trop chaud, ni trop froid (mais franchement mieux que Paris). Pensez à prendre une petite laine pour les soirées (quand même fraîches), un parapluie et des lunettes de soleil 🙂

A propos…

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