Jodhpur, la vibrante.

Sur la route – épique – de Pushkar à Jodhpur, nous nous arrêtons une première fois pour voir le temple de Ranakpur, splendide.

Dans l’après-midi, notre chauffeur prend volontairement un bout d’autoroute à contresens pour que nous puissions visiter le temple de Om Banna – le temple de la moto.

Donc c’est près une longue route qui tient du voyage en soit que nous arrivons en fin d’après-midi enfin à Jodhpur.

Et force est de constater que le coup de cœur est immédiat pour cette ville débordante de vie.

Le matin on attaque la Citadelle de Mehrangarh, agrippée à un promontoire rocheux. C’est de loin la plus impressionnante que nous ayons vu pour le moment. Avec ses énormes remparts, elle semble totalement inexpugnable.

Mais plus on se rapproche, et plus on se rend compte également à quel point le palais posé sur les remparts est magnifique. La vue du dessous renforce encore l’effet magique de ce château flottant dans le ciel.

Contrairement à Jaipur ou Udaipur, la visite du Palais royal nous réserve de très belles surprises. Déjà les façades du Palais sont des merveilles à elles seules.

On a vraiment l’impression de visiter la résidence d’un Roi et non juste quelques cours ou salles de seconde zone.

L’après-midi, après un bain pour se rafraîchir (oui, ici il fait 35°C) on découvre les ruelles de la vieille ville.

Jodhpur est surnommée la ville bleue et pour cause, beaucoup de maisons ont cette couleur (mais je n’ai pas déterminé pourquoi).

Lorsqu’on se promène dans la vieille ville, la couleur bleue des maisons donne une lumière douce un rien irréel. C’est vraiment très surprenant.

Les odeurs sont prenantes, un mélange d’encens, d’eau de rose, d’épices, de parfums boisés, de fritures et parfois d’égouts. Les scooters filent à toute allure dans des ruelles étroites où tout doit pouvoir s’acheter. Pour se frayer un chemin, ils klaxonnent à tue-tête. ça vire à la cacophonie lorsqu’il y a un embouteillage (ce qui arrive, immanquablement).

Alors ce petit monde circule mais les accrochages sont fréquents, il faut faire attention.

On y croise de bien drôles de personnages, pas toujours rassurant.

On est un peu alpagué mais souvent c’est bon enfant, juste pour nous serrer la main ou nous dire bonjour. Parfois, on nous arrête pour nous demander de poser pour un selfie. J’ai vaguement l’impression d’être une star, ce qui n’est pas désagréable. Parfois un bout de chou nous dit « welcome in India » – sans tendre la main pour demander quelque chose – et là franchement, on se dit que c’est cool ici.