Parc de Namib-Naukluft

Nous quittons Swakopmund et la côte des squelettes pour une autre grande étape.

Nous changeons complètement de décor encore une fois : direction le Parc National de Namib-Naukluft qui regroupe deux écosystèmes conjoints : les montagnes du Naukfuft et le désert du Namib.

Assez vite, nous retrouvons l’ambiance aride du désert et les grands paysages namibiens… et les pistes caillouteuses.

Arbre à carquois

Et toujours, à chaque virage, des paysages époustouflants.

Et nous retraversons le tropique du Capricorne vers le sud, la dernière fois c’était au Chili (décidément !).


Montagnes du Naukluft
Lorsque nous arrivons proches du Parc National, nous recommençons à croiser des Oryx, ces si belles gazelles du désert.

Les montagnes du Naukluft nous offrent la possibilité d’une randonnée et d’un peu de verdure (enfin !!!) sur un chemin qui embaume la figue sauvage et une espèce de menthe-estragon locale. Un régal tant pour la vue que pour le nez !

Et, bénis des dieux, nous atteignons une piscine naturelle qui nous offre une baignade rafraîchissante bien méritée.


Chemin faisant, nous croisons une famille de babouins chacmas, ceux-ci se tiennent à bonne distance et ne se laissent guère approcher.

Paysage grandiose mais camping vraiment rudimentaire.

Voilà notre camping… si vous n’y voyez aucune installation, c’est normal, il n’y en a pas.

Nous avons dormi, pour ainsi dire, entre les cancrelats et les babouins, ces derniers toujours prêts à chiper la bouffe !
C’est officiel, je déteste le camping.

Désert du Namib
On aborde le désert par une piste de sable. La transition entre la montagne et le désert offre un entremêlement de couleurs et de structures : dunes, montagnes, jaune, vert, rouge, brun.

C’est grandiose, spectaculaire, somptueux !
Et devant nous, comme un gouffre, un point de non-retour, le désert du Namib nous observe, nous nargue, nous attend. Désert des déserts, puisque le plus vieux du monde, les dunes rouges et célèbres du Namib sont comme un envoûtement – ou un maléfice – qui vous hypnotise, vous capte, vous absorbe.

Nous profitons de l’après-midi pour explorer le canyon de Sesriem, excentricité géologique surprenante, qui n’est pas sans rappeler Antelope Canyon aux USA… C’est là que je me rends compte que je n’ai jamais fini l’article sur Antelope, quelle buse !

Mais c’est le soir venu que le Namib nous sort le grand jeu. Sans aucune pollution lumineuse, le coucher du soleil semble se refléter dans les dunes. Il déploie une palette majestueuse de couleurs absolument inouïes, allant du rouge carmin au jaune or, en passant par le violet, l’orange, le rose, le bleu.

C’est simplement sublime. Je crois n’avoir jamais vu un aussi beau coucher de soleil de ma vie. Quel bonheur !

Le lendemain, nous partons – très tôt – pour explorer un peu le Namib dans un lieu qui a fait la célébrité de Namibie : Sossusvlei.

Des arbres ont autrefois poussé dans ce qui était à l’époque une steppe herbeuse, mais la rivière d’alors s’est tarie en une étendue argileuse aride.

Les arbres sont morts et la sécheresse extrême a conservé les troncs intacts.

Spectacle irréel et impressionnant !

Témoignages émouvants d’un passé luxuriant devenu désert. Au-delà de leur beauté quasiment mystique, ces arbres, venus d’un autre temps, nous questionnent à travers les siècles sur les possibles évolutions du climat et leurs impacts sur la planète.
Beauté absolue et glaciale en même temps.

Le Namib a la particularité d’avoir les dunes les plus hautes du monde. Même si celles-ci se modifient en fonction des vents, « Big Dady » ou « Big Mama » dépassent allègrement les 300 m. Et gravir une dune de sable de 300 m, croyez-moi, c’est pas de la tarte !

La progression sur Big Daddy
La vue sur Big Mama


Mais, comme je l’ai expliqué dans mon précédent billet, le Namib est un des déserts les plus arides du monde. On ne peut qu’être surpris de voir des oryx se promener nonchalamment ou voir des plantes pousser quand cette sécheresse et cette chaleur deviennent vite intolérables pour nous, humains (je crois que j’ai vidé mon tube de crème hydratante tant ma peau est devenue ultra-sèche et je ne parle pas des yeux et des lentilles…). 

il y a même des fleurs !!!

Et à 40°C. on ne fait pas long feu dehors l’après-midi : impression d’être dans un four avec chaleur tournante avec le vent ! Ça me rappelle beaucoup la chaleur étouffante de la vallée de la mort aux USA.

Au gré des changements de lumière, le Namib se pare d’un nombre infini de nuances, tantôt plutôt sur une tonalité orange, tantôt plutôt sur des roses, voire même du jaune ou du gris.

A suivre…


6 thoughts on “Parc de Namib-Naukluft

  • Gaëlle 4 novembre 2022 at 10 h 12 min Reply

    Waouh les paysages sont tout simplement extraordinaires ! Aucun adjectif ne saurait traduire l’émotion que je ressens en découvrant vos photos.

    • Jean Modry 5 novembre 2022 at 10 h 30 min Reply

      Merci Gallou pour ce commentaire 🙂

  • Georges 4 novembre 2022 at 16 h 13 min Reply

    D’une suprême beauté ! Merci de nous avoir fait voyager dans ce surprenant pays pendant ces deux semaines.

    • Jean Modry 5 novembre 2022 at 10 h 30 min Reply

      c’était mon plaisir 🙂 reste un article à vernir.

  • Laurent 4 novembre 2022 at 20 h 44 min Reply

    Je crois que j’ai reconnu les ombres.
    Ils/elles reviennent bientôt dans le 20e 🙂
    Bises

  • Chantal Francaix 12 novembre 2022 at 19 h 17 min Reply

    Eh bien ! on reste déjà scotchés en admirant tes photos, alors quelle émotion ce doit être en direct !!! Merci

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