Swakopmund et la côte des squelettes

Du Damaraland, nous atteignons l’océan Atlantique par la côte des squelettes.

Paysages et ambiances vraiment différents.

Nous abordons ici la partie côtière du désert du Namib.

Comme le désert de l’Atacama, le désert du Namib est né et entretenu par un courant océanique froid (venant de l’Antarctique, en l’occurrence le courant de Benguela) qui remonte le long de la côte. Ce courant provoque une condensation d’humidité, mais la formation de nuages n’est pas possible à cause des masses d’air chaud venant du désert. Ces masses d’humidité se transforment alors en brumes et brouillards. Ces deux déserts font ainsi partie du groupe restreint des écosystèmes les plus arides de notre planète. 

A contrario, la brume et le courant océanique froid rafraîchissent beaucoup la côte et provoquent une atmosphère très humide. Cet endroit est sans doute l’un des plus inhospitaliers et austères du monde.

Pour l’heure, on se caille avec 12°C le soir.

La côte des squelettes

La côte des squelettes est tristement nommée ainsi à cause des récifs et haut-fonds scélérats qui ont provoqué moult naufrages.

Difficile d’imaginer côte plus inhospitalière : froide, humide et mortelle.

Par contre, elle semble parfaitement convenir à un animal : l’otarie à fourrure du Cap. Par centaines de milliers, elles s’entassent en une immense colonie.

Cette colonie constitue ainsi un garde-manger, notamment les petits, pour les requins blancs en mer et les hyènes brunes et chacals à chabraque sur terre. 

Chacal à chabraque

Mais mon Dieu, quel odeur fétide que tous ces animaux entassés (et leurs déjections) !

Swakopmund
A « Swako », nous renouons (enfin) avec un peu de civilisation, un lit confortable, une belle et grande chambre d’hôtel et des restaurants de poisson (« Olivier, ressert-moi, stp, un peu de ce chardonnay d’Afrique du Sud, tellement magnifique avec mes langoustes ! »).
Alors, « hakuna matata » et cool maintenant !

On récupère de ces premiers jours dans la brousse et on explore un peu l’endroit. En vrai, hormis l’architecture allemande, cette ville ne dépareillerait pas en Floride ou en Californie.

C’est aussi l’occasion d’admirer, dans les marais salants alentour, des flamants roses et des flamants nains.

Les marais de Swako (non la photo n’est pas truquée)
Couple de flamants roses en pleine parade amoureuse
Flamants nains (flamants à bec noir)
bécassine des marais

5 thoughts on “Swakopmund et la côte des squelettes

  • Gaëlle 31 octobre 2022 at 13 h 06 min Reply

    Merci de nous faire partager votre périple et de nous permettre de découvrir la Namibie. Les photos sont magnifiques et révèlent tant de diversités dans les paysages comme pour les animaux. C’est incroyable de beauté !!!

    • Jean Modry 1 novembre 2022 at 8 h 14 min Reply

      Merci beaucoup !

  • J et C Francaix 31 octobre 2022 at 13 h 22 min Reply

    Tes photos sont vraiment « époustouflantes ». Après toutes ces expériences animalières, desertiques, mecaniques et sportives, le retour à un certain confort a dû vous faire grand bien, et vous relaxer! la mère Chantal

    • Jean Modry 1 novembre 2022 at 8 h 13 min Reply

      Effectivement, cela était urgent 🙂

  • Laurent 3 novembre 2022 at 17 h 06 min Reply

    Après le venin du serpent, l’aridité du désert… Expériences physiques et pas seulement tourisme. Impressionné en plus de vos clichés impressionnants.

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