Le nom en dit long en lui-même ! Que de fantasmes sur cette ville. J’en ai entendu beaucoup et pas que du bon… C’est donc un peu dubitatif que je prends l’avion pour l’Orient, l’Extrême-Orient, ne sachant pas trop à quoi m’attendre au juste.
Le premier mot qui me vient à l’esprit maintenant que j’y suis est GI-GAN-TISME. Même New York fait office de village de campagne en comparaison avec cette mégapole.
20 millions d’habitants soit presque un tiers de la population française… ouais, quand même !
Lorsqu’on se promène sur le Bund (la promenade du bord du fleuve), la vue est époustouflante. Il y a un jeu incessant de lumière sur les immeubles, c’est… somptueux. L’architecture est résolument moderne mais superbe.
La ville est séparée par un fleuve (le Yan Ze Kiang) assez large et les ponts qui la traversent sont environ à 100 m de hauteur. Faut s’imaginer des ponts de Normandie, par exemple, au milieu de la ville… quand même ! Lesquelles ponts se poursuivent par des espèces d’autoroute mais toujours en hauteur (même si la hauteur diminue).
Forcément, parfois faut bien redescendre ! Et dans les endroits les plus élevés (juste en sortant des ponts), impossible de faire un virage en angle droit. La descente normale aurait défiguré le paysage (sans parler des contraintes techniques).
Et ben, les chinois, jamais à court d’idée titanesque on fait une route (mais méga route) qui descend… en colimaçon avec embranchements intégrés. Ça en jette ! (C’est ce qu’on voit sur la photo ci-dessous, je suis dans le colimaçon).
Et pourtant, malgré le gigantisme, l’humain trouve naturellement sa place. Ce qui n’avait absolument pas été mon impression de Hong Kong. Ici, il y a pas mal de zones piétonnes ou de pistes cyclables par exemple.
Certains vieux quartiers ont été totalement réhabilités notamment.
Dans la vieille ville, j’ai découvert que Disney Land pouvait dorénavant être relégué au rang de débutant dans la catégorie du kitsch. Il y avait tellement de lumières en pleine nuit que j’ai presque dû sortir les lunettes de soleil… J’adore !
De jour, je découvre un quartier très, très touristique. C’est certes joli mais les marques internationales gâchent un peu le plaisir quand même. En fait, de jour, ça ressemble encore à Disney Land.
Vite, je m’échappe ! Non sans avoir visiter les deux temples les plus célèbres de Shanghai. L’un est bouddhiste, l’autre taoïste. Perso, j’ai pas trop vu la différence, si ce n’est que dans le temple taoïste, les statues ont pas l’air sympa, mais alors pas du tout !
Temple bouddhiste:
Temple taoïste :
Après, les chinois… ben ils parlent pas anglais. Rien ! Niet ! Que dalle ! Et maintenant je peux vous le dire, le langage des signes n’a rien d’international. Et je les ai trouvé particulièrement farceurs lorsqu’ils ont collé une minette qui pige pas une bribe, une miette d’anglais… où ça ? Je vous le donne dans le mille : à l’Office du Tourisme ! Non sérieux, je pense que là, ça vaut la Palme ! Que dis-je, la baguette !
Ensuite, j’ai trouvé la vraie vieille ville, loin des touristes et des rénovations du régime Chinois. Et là c’est une autre monde, on se retrouve d’un coup plongé dans une autre ambiance.
ça grouille, ça hurle, ça sent…
Bon j’ai vraiment apprécié Shanghai, même perdu dans cette ville gigantesque !
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