Finir un voyage au Chili par Valparaiso c’est un peu comme finir un bon repas par un dessert, pas franchement nécessaire, mais tellement délicieux !
On déguste donc notre dessert avant de dire au revoir à ce pays fabuleux.
Nous découvrons Valpo (comme l’appelle ses habitants) au gré de promenades dans son dédales de ruelles enchevêtrées sur ces multiples collines (à priori, 42, mais je ne les ai pas comptées).
La similitude avec San Francisco est frappante : maisons en bois de toutes les couleurs (avec des bleues accrochés à des collines mais pas que…), rues et ruelles en pente (ou en monté, ça dépend où on se situe), cable-car (sorte de mini-téléphérique à Valpo, plus des bus à SF), une baie somptueuse et un air baba cool indéfinissable.
Mais là s’arrête la comparaison.
Et à cela deux raisons.
D’abord Valparaiso est connue pour ses graffitis qui décorent les rues. Et force est de constater que le Street Art règne en maître dans la ville. Ceci dit, bon nombre d’entre eux n’ont de graffitis que le nom, ce sont souvent des fresques ou de vrais tableaux. Un tour d’horizon ?
Et je pourrais ajouter des dizaines d’autres (venez voir ma page Facebook 😉
Ensuite, nous nous rendons compte que le joli quartier où nous résidons est en fait une sorte de Montmartre local, un beau décors pour touristes, parfaitement rénové. Et, dès qu’on en sort, Valpo présente un visage moins rutilant.
Et, une fois n’est pas coutume, j’emprunterai les mots de Pablo Neruda pour décrire la Vaparaiso qu’on voit au-delà de la zone touristique : « Valparaiso, comme tu es inconséquente… tu n’as pas peigné tes cheveux, tu n’as jamais le temps de t’habiller, tu te laisses toujours surprendre par la vie. »
Et c’est bien l’impression qui me gagne au bout d’un moment, celle d’une ville pas vraiment finie, une ville bohème, de bric et de broc.
Un espèce de patchwork bigarré, coloré mais dont on fini par se demander comment tout cela tient, cohabite sans s’effondrer.
Pour agréable qu’ait été cette (dernière) étape, Valpo ne m’apparait vraiment pas comme un arrêt obligé au Chili. C’est jolie et sympa, mais quelque part, peut-être moins authentique que le reste.
Nous reprenons la route pour rentrer vers Santiago et repartir. La route passe à travers la très belle vallée de Casablanca, une vallée productrice de vin blanc. Evidemment, dès qu’on voit des vignes, on se sent un peu à la maison. D’ailleurs, où qu’on aille la culture de la vigne est marqué de la France de façon indélébile. Rien que les noms des vins portent les noms des cépages à la française: Cabernet Sauvignon, Chardonnay, Viognier, etc.
Les conseils voyageurs
Le Bed & Breakfast de la Nona sera un point de chute incroyable et notamment René sera un guide hors pair.
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Les autres étapes du voyages :
- Santiago de Chili
- Le désert de l’Atacama (1/2)
- Le désert de l’Atacama (2/2)
- Pucon et le Villarica
- Chiloé
- L’Osorno ou les portes de la Patagonie